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Mont-Tremblant (Québec)

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Mont-Tremblant, c’est un peu la référence montagne lorsqu’on vit à Montréal ! A deux heures de routes de la ville, c’est un véritable paradis pour les skieurs en hiver et les randonneurs en été, avec sa station de ski qui jouxte le parc national.

Il y a de quoi faire, entre les parcours pour raquettes, ceux pour ski de fond, les pistes innombrables pour le ski alpin, les sentiers pour randonnée autour de la station ou dans le parc national, les nombreux restaurants condos, hôtels et restaurants pour ceux qui cherchent luxe et confort, ou le camping dans le parc national pour les amoureux de la nature. Eté ou hiver, le Mont-Tremblant aura toujours quelque chose à vous offrir ! Mais voilà, moi j’y suis allée au printemps …

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Le Québec, au printemps, c’est un peu la saison morte ; les joies de la neige se terminent, laissant une slush boueuse dont la disparition totale annoncera les festivités estivales. Entre deux, c’est la pause, l’attente, l’interlude, le vide. Les cabanes à sucre ne sont plus, on oscille entre bottes de neige et T-shirt. Il pleut autant qu’il fait très beau. C’est la saison de l’indécision. Cette période d’hibernation se remarque d’autant plus quand on quitte la ville (qui est souvent en phase de travaux pour réparer les dégâts du gel sur les routes) ; les restaurants sont fermés, les activités hivernales ne se pratiquent plus, mais celles de l’été ne sont pas encore possible. Sur sentier, on oscille entre raquettes et short, tentant parfois l’aventure en simple basket, pour finir enfoncer jusqu’aux mollets dans la neige molle.

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C’est ce qui s’est passé pour moi dans les sentiers autour de la villégiature de Mont-Tremblant. Partant à pied vers la station depuis mon auberge de jeunesse dans le Vieux-Mont-Tremblant (dont je fus la seule occupante, ce qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille), j’ai marché d’un bon pas, confiante quant à mon expédition trail dans les sentiers. Les avertissements concernant la neige restante ne m’a pas inquiété outre mesure. J’aime courir dans la neige, et je m’étais préparée à m’enfoncer un peu par moment.

Mont-Tremblant

Sauf que, je pensais mal. Au Québec, si « il reste un peu de neige », c’est plus ou moins l’équivalent de ce que nous connaissons en terme de neige en France, sauf qu’elle est molle … Molle du genre à s’y enfoncer jusqu’à la taille ! Du haut de mon mètre quatre-vingt, je m’enfonçais allègrement à chaque pas, perdant (trop) souvent de vue le marquage du sentier. La sortie trail s’est peu à peu muée en rando-trail, pour finir avec un « sortons-nous de là ». Le trail blanc en short est proscrit au printemps québécois.

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Cependant, entre les belles journées,  les montagnes à demi enneigés et les lacs encore gelés, il y a de quoi en prendre plein la vue. Le centre de villégiature semble minuscule au cœur de cette nature les paysages sont gigantesques, les petits monts s’alignent à l’horizon, et nous sommes là, seul devant cette immensité.  Et finalement, c’est un peu ça le bonheur ...

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Que faire à Mont-Tremblant au printemps

Camille CourtenVert de Visit & Run