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15 gestes écolos simples à adopter

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Il n’y a pas de période pour prendre des résolutions, et encore moins des bonnes ! Souvent, on aimerait agir pour un environnement plus durable, on aimerait se sentir « écolo ».

Que ça soit pour notre bonne conscience, notre bien-être (ne serait-ce pas lié à notre conscience d’ailleurs ?) ou parce qu’on est un activiste green qui se découvre, on se retrouve fatalement à cette question toute bête devant l’ampleur du phénomène : « mais je commence par quoi ? ». Beaucoup abandonne, se sentant incapable de TOUT faire. Et c’est là où le bât blesse … on ne peut pas TOUT faire. Personne n’est parfait, mais tout le monde peut agir.

Et pour ça, voici 15 idées pour agir simplement, facilement, rapidement, pour l’environnement. Des astuces qui peuvent s’intégrer au quotidien de nos vies de consommateurs avérés. Et pour un peu, cela soulagera plus que votre conscience ;-)

15 gestes écolos simples

1. Passer à l’électricité verte et locale

L’électricité, pour 98% (chiffre non vérifié) de la population c’est EDF. Sauf qu’en plus de possiblement payer plus cher, vous n’utilisez pas forcément des ressources non polluantes et françaises. Des fournisseurs d’électricité, il en existe pleins depuis l’ouverture du marché en 2011. On peut vite s’y perdre, mais pour ma part, j’étais tombée sur une valeur sûre : EkWateur.

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Pour mon petit appartement parisien, je payais environ la même somme qu’avec EDF, avec un service client au top, et en plus un système de gain de points qui permet d’avoir des avantages chez leur partenaire … ou de planter des arbres ! Vous pouvez choisir si vous voulez une électricité locale ou non, avec des infos sur la provenance, et ça je trouve ça, génial. Savoir que c’est Roger qui te fournit, on se sent de suite plus proche de ses interrupteurs. Et si vous vous parrainez entre vous, vous avez des réductions pour vous et votre filleul(e).

 

2. Adopter le savon de Marseille

Pour la vaisselle, la lessive et le ménage, pour se laver … le savon de Marseille peut absolument servir à un milliard de choses ! Vous avez de super produits sur le site CommeAvant.bio avec du savon de Marseille en paillettes (parfait pour fabriquer sa lessive).

De plus, le savon de Marseille présente beaucoup de qualités :

  • économique : avec 300 g de savon vous pouvez vous laver pendant plusieurs mois !
  • écologique : biodégradable et non polluant, le vrai savon de Marseille n’a que des ingrédients naturels. Pas de colorants, de conservateurs, de parfums, de composés issus de l’industrie chimique, et pas d’emballages plastiques !
  • transportable dans l’avion, c’est solide ! Bien pratique ;)

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3.Se tourner vers des cosmétiques plus éthiques

Je vous en parlais déjà ici ! De manière générale, simplifier sa « routine beauté » permet d’acheter moins de produits donc de consommer moins, et donc de polluer moins. C’est un raisonnement un peu simpliste mais assez vrai. De plus, si on choisit des produits cosmétiques dont les composants ne sont pas ou peu issus de l’industrie pétro-chimique … en principe, ça devrait aider à limiter son empreinte carbone (bien entendu il reste toujours le souci des contenants plastiques, mais rien n’empêche de se tourner vers des produits solides comme le savon au lieu du gel douche … et tiens pourquoi pas du savon de Marseille ?)

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4. Prendre le train

Pour moi, c’est le geste quasiment le plus simple ! Je voyage énormément, en France surtout, à tel point que je me suis offert le pass TGV Max. Puis bon, j’aime l’ambiance des gares, et tellement d’autres choses en rapport au train (que j’ai listé ici). Je conviens que certains préféreront l’avion, ou le bus … mais si on pense empreinte écologique, le train est gagnant !

Voyager pas cher et confort en train

Par contre, je conviens que face aux prix totalement indécents de certains trajets (on en parle de l’Eurostar ?), on puisse économiquement préférer d’autres moyens de transports.

5. Faire du compost

C’est plus difficile à faire en appartement, mais si facile si vous avez un bout de jardin ! Un petit bac avec couvercle sans fonds, et à vous le bon engrais pour vos jolis fleurs et petites tomates ! Rien de plus simple en plus, quasiment tous les déchets alimentaires s’y jettent, que ça soit les épluchures, les restes, ou les noyaux. Vous pouvez en savoir plus sur comment composter, avec cet article ci de Manon Lecor sur le magazine de Perma Juice.

Pour les parisiens, dans certains quartiers, vous avez maintenant des poubelles à compost marron pour ce type de déchet. Vous pouvez également les garder dans une poubelle à part, et convenir d’un rendez-vous hebdomadaire avec un jardin partagé de votre quartier ; ils ont souvent des bacs à compost. Vous trouverez la liste des jardins par arrondissement juste ici.

6. Se désabonner des newsletters inutiles

Vous ne le saviez surement pas, mais vos mails sont responsables d’un impact énergétique significatif. Chaque mail reçu, non-supprimé, est sauvegardé dans une « datacenters », des bâtiments de serveur hautement sécurisé, qui ont tendance à être légèrement en surchauffe, et donc avec une climatisation performante 24/24 et 7/7 … pour faire simple, les mails peuvent être polluants ! Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), un mail avec une seule pièce jointe équivaut à une consommation de 25 watts par heure. Et en une heure, plus de 10 milliards de mails sont envoyés ! Faites le calcul !

Heureusement, il y a des solutions ; selon une étude menée par le cabinet Carbone 4 (le cabinet d’étude de mes rêves quand j’étais dans l’environnement), supprimer 30 messages de sa boîte mail permettrait d’économiser l’équivalent de la consommation d’une ampoule pendant une journée.  Je suis certaine qu’on a tous plus de 30 mails que l’on peut effacer …

Le mieux, bien sûr, c’est de directement ne plus recevoir ses mails, donc n’hésitez pas à vous désabonner de toutes les newsletters qui ne vous intéressent plus !

7. Abandonner Google !

« Google, c’est ton ami » dixit un de mes profs de fac … Google j’en suis gaga, j’ai ma messagerie Google, mon Drive, l’application Keep pour mes notes et TO DO … Je suis une Google girl … cependant, voilà. Naviguer sur internet pollue (environ 10Kg de CO² par an et par internaute). Et je n’ose imaginer mon propre impact carbone d’internaute, vu que je travaille en partie sur le web, et que je ne saurais vivre sans internet.

Du coup, j’ai fait un choix. J’ai choisi Ecosia ! J’ai choisi de transformer mes recherches en arbres plantés, puisque c’est le fonctionnement d’Ecosia ! Il faut environ 45 recherches pour planter un arbre, et en environ un mois, j’en ai déjà planté 6, l’air de rien. Multiplié par nous tous, ça peut faire une sacrée reforestation !

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NB : les forêts sont les poumons de notre planète. Ils absorbent du CO² et rejettent de l’oxygène. En participant à la reforestation, on aide à limiter l’impact de notre empreinte écologique.

8. Limiter sa consommation de viande

Personnellement, je suis devenue végétarienne, pour des raisons qui me sont propres et que j’explique ici. Pour autant, je n’imposerais jamais mon régime alimentaire à qui que ce soit, et je ne le prône pas comme étant le « meilleur ». Mais chacun doit avoir conscience de l’impact de ses gestes, et il est clair que la production de viande industrielle de nos jours a un impact écologique majeur. En dehors d’émissions de gaz à effet de serre, de la déforestation, il faut 50L d’eau réelle pour produire 1kg de viande (plus d’infos ici).

Ceci dit, si tout le monde devenait végétarien, ou végétalien, avec la consommation des produits « à la mode », on serait confronté à un autre problème (les avocats bio du Mexique ou du Pérou sont surement bio mais ont aussi une empreinte carbone aberrante … si vous voulez en savoir plus, allez lire cet article qui vous expliquera ça simplement).

L’objectif est donc de consommer mieux, local si possible, bio surtout pour certains fruits et légumes (la liste ci-dessous), en gaspillant moins, et en toute conscience.

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Et pour des idées recettes veggie/vegan, outre mes recettes ici ou , je vous conseille de  vous abonner à la newsletter Funky Veggie pour recevoir le livret #21Funky et ses 21 jours de recettes végétales.

9. Devenir adepte de Vinted

Recycler, trier, consommer moins, et surtout moins de neuf. Quand on cherche à devenir « plus écolo », on finit souvent par tomber sur les principes du minimalisme. Moins mais mieux.

Du coup, entre ce qu’on trie et qu’on peut revendre (sur Vinted, c’est pratique et ça permet de le faire de manière sécur’), on peut aussi en profiter pour acheter de belles pièces en seconde main. Pour moi, c’est la solution pour s’habiller éthique, tout en ne dépensant pas une fortune.  Oui, oui, il faut le dire, même si les marques éco-responsables c’est une démarche génialissime, le (juste) prix est parfois hors d’atteinte des petits budgets. Et vu qu’aussi minimaliste qu’on soit, on ne peut pas non plus vivre avec juste une culotte en coton bio … vive le seconde main !

10. Refuser les sacs et tickets de caisse

Un geste simple, mais qui petit à petit, aidera à changer les mœurs. Faire son shopping avec un totebag, refuser le ticket de caisse ou opter pour le ticket par mail (chez Etam ou Décathlon par exemple),  c’est faire comprendre aux grandes enseignes qu’on aimerait que ça change.

Et si vous êtes comme moi, les tickets finiront très très vite à la poubelle … un vrai déchet inutile !

11. Faire du plogging

Le plogging c’est un concept suédois qui consiste à ramasser des déchets sur le chemin de votre jogging. C’est aussi le concept plébiscité par la Run Eco Team dont je vous parlais ici. C’est une belle façon d’allier le plaisir de la course à pied, la bonne conscience, et la possibilité de râler en disant « que les gens sont vraiment dégueulasses ! »  . Puis surtout, ça fait prendre aux autres qui vous voient faire, que c’est important, que les déchets par terre ça va pas se trier tout seul.

plogging - happy running crew

Ça marche aussi en allant promener votre chien, on est pas obligé de courir finalement.

12. Se prendre (pour) une gourde, et pas que …

La gourde, c’est vraiment l’indispensable ! Toujours dans le sac à main, ça remplace la bouteille d’eau en plastique, et ça se réutilise à l’infini ! La meilleure alternative, c’est la gourde en inox. Mais si vous en avez une en plastique sans BPA, c’est très bien aussi.

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La mienne me suit partout, et elle est souvent accompagnée de mon tupp’ en verre et de ma mini fourchette (une fourchette à poisson il me semble). C’est mon kit voyage, avec l'emballage réutilisable pour sandwich, vu que je me prépare souvent à manger pour prendre le train (les options végétariennes ne courent pas les gares), et ça me permet de le réutiliser au besoin pendant mon séjour !

13. Changer son sempiternel tampon pour une cup

100 à 150 kg par femme réglée, c’est la quantité de protections hygiéniques (serviettes, tampons) jetées au cours d’une vie. Des produits, on le sait aujourd’hui, composés d’ingrédients issus de la pétrochimie, non biodégradables et non recyclables. En plus d’être dangereux pour notre santé, ces produits sont nocifs pour l’environnement (lire cet article).

Malheureusement, l’intimité féminine et les menstruations sont souvent des sujets tabous, des sujets qui gênent. « C’est dégueu ». Pourtant, c’est simplement naturel, et il y a pleins d’autres options à explorer pour se faire du bien et faire du bien à la planète : la cup, les serviettes lavables, ou encore les culottes de règles.

Personnellement, je suis adepte de la cup. J’en ai une de la marque Meluna, adaptée aux sportives (un peu plus rigide), et j’alterne en début ou en fin de règle avec une serviette lavable. Chacune peut trouver la solution qui lui convient, mais promis … c’est pas dégueu !

Et si tu as envie de te décomplexer des règles avant de faire le grand achat, je te conseille de regarder cette vidéo !

14. Remplacer son sopalin

Le sopalin, ce bout de papier qui remplace les torchons, l’éponge, les serviettes et les lavettes en microfibres … et si on faisait l’inverse, tout simplement ?

Un tour dans la machine à laver au lieu de jeter après une utilisation unique, ça peut le faire ;-)

15. (Par)courir le monde à pied

Comment ne pas finir cet article sans vous parler du mode de déplacement que je préfère : la course à pied ! Courir pour aller au travail ou en revenir, courir pour visiter, courir et découvrir dans sa propre ville ; la course à pied nous remet en lien avec notre environnement. Et coup de bol, utiliser ses pieds, c’est empreinte carbone zéro ! On est pas mal là ?

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A chacun de piocher dans cette liste non-exhaustive de gestes simples qu’on peut adopter dans notre quotidien. Pour certains il sera plus facile de faire ci ou ça, et pour d’autres de faire ça ou ci. Mais le plus important, c’est la volonté de le faire. Parce que c’est certains, tous nos petits gestes comptent et chacun à notre manière, nous pouvons agir pour un monde meilleur et durable.

Pour continuer encore longtemps à …

(Par)courir le monde autrement !

Camille Courtenvert de Visit&Run