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Et si je faisais un marathon ?

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Aujourd’hui le marathon est devenu une distance presque banalisée dans la communauté du running. « Comment ça tu n’as pas encore couru de marathon ? Mais tu cours vraiment ? ». Oui il est possible de courir, et d’aimer ça sans faire de marathon, ni le vouloir dans le futur. Pour autant, ce genre de réflexion peut aussi en freiner d’autres, qui en auraient envie mais n’osent pas …

Le marathon, cette distance mythique, attire de nombreux coureurs. Loin des « il faut » et des « si tu cours, tu dois », le marathon c’est une passion. Parce que la course à pied à cette spécificité d’être une discipline à plusieurs disciplines. On pourra aimer la vitesse, l’endurance, les cailloux, le plat, le fait de se dépasser, l’aspect détente. La course à pied est un sport qui est propre à chacun. C’est-à-dire que chacun peut en faire ce qu’il veut, on trouvera toujours une façon de courir qui nous correspond.

Ma course à pied : entre rêves et réalité

Pour moi, c’est la longue distance, l’endurance, le long, le très long, la course à pied où le mental est nécessaire. La longue distance m’amène dans un autre monde, dans un autre état d’esprit. Quand je cours longtemps, je me sens moi. Peu importe l’allure, même si la progression fait toujours plaisir.

Pourtant avant, je n’avais jamais couru plus de 15km. Pendant des années, j’ai couru sur des pistes d’athlétisme, pour des cross, sur un même parcours de 6 km, parfois 10km, exceptionnellement un peu plus. Des distances qui ne m’ont jamais fait sentir moins runneuse qu’aujourd’hui. Mais c’était les marathons qui m’attiraient, le trail, et mon rêve ultime  l’ultra-trail. Depuis des années, je me rêvais sur ces courses, sans oser imaginer pouvoir en faire un jour.

Courir à Montréal - Crédit photo : Alexandre Choquette

Le jour où j’ai décidé de devenir marathonienne

Et puis un jour, j’ai appelé mon père, avec qui je courrais souvent, et je lui ai dit « Papa, on fait un marathon ? », et dans la foulée, on avait acheté nos dossards. J’avais tout simplement décidé de vivre mon rêve. Non sans peur, mais avec une excitation folle !

Courir un marathon, oui, mais pas n’importe comment

Vu les distances que j’avais couru auparavant, tant pour me rassurer que pour me préparer, j’avais décidé de suivre une préparation assez longue (3/4 mois), avec 3 séances par semaine pour ne pas trop changer mon rythme de course d’un coup. J’ai donc fait ça, doucement, à ma façon, et sans changement radical. Je n’ai pas visé autre chose que de finir ce marathon.

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Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis très fière de ce que j’ai fait ; quand je revois la vidéo et les photos de mon arrivée, je suis toujours aussi émue. Depuis j’ai refait un autre marathon, et je m’apprête à en faire un 3ème d’ici moins d’un mois. Je me suis aussi lancée sur le trail, avec des courses incroyables, comme le Trail de la Sainte-Victoire, où j’ai appris la gestion de la déception. Ce premier  marathon a été la rampe de lancement de ce dont j’avais toujours rêver en course à pied.

Alors si vous aussi vous en rêver, faites fi de tous les « il faut » et « tu dois », la course à pied, c’est la vôtre, et vous pouvez réaliser votre rêve, à votre rythme. Parce qu’avec passion et envie, nos rêves peuvent devenir réalité pour …

(Par)courir le monde autrement !

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Camille Courtenvert de Visit and Run